Sortie banquise

17 janvier 2018

L'Antarctique est un endroit merveilleux, mais extrêmement dangereux.

"Le Pré"

 

Manchot Adélie

La banquise cache bien des pièges. A nous d'apprendre à lire la banquise. Banquette, souille, fracture, zone de compression, épaisseur... C'est le sujet de cette sortie. Le sondage de la banquise.

C'est sous un magnifique soleil que nous nous sommes aventurés avec le DISTA sortant (Chef de district) sur la banquise autour de l'île de Pétrels.

Des p'tits trous...

T'es sûr, on va pas faire craquer la banquise....

Faut pas m'énerver.

Dans notre Pulka, nous avons une perceuse avec une longue mèche afin de pouvoir sonder l'épaisseur de banquise, afin de mettre à jour les cartes.

Par chance, nous avons pu admirer un phoque de Wedell.

Entre phoque et manchot

Mais le clou du spectacle, ça a été de se rapprocher des quelques manchots empereurs qui restaient dans la manchotière. Il s'agissait d'ado, en train de perdre leur duvet de poussin.

Manchot empereur

Manchot empereur

12 janvier 2018

C'est en milieu de matinée que nous avons été transférés de l'Astrolabe vers DDU. Petite baptême en hélicoptère de trois minutes.

Vert décollage

On se dégage par la droite

Mais pouvoir admirer la base du ciel, ça n'a pas de prix.

On approche

Base Dumont d'Urville !

Le pack

11 janvier 2018

Après 6 jours de navigation, nous voilà arrivé près de l'Antarctique.  Des points jaunes apparaissent sur l'écran radar. Se sont des blocs de glace à la dérive, plus ou moins gros. Comme la brume nous entoure, nous ne voyons que ceux qui sont proches de nous.

 

Bloc de glace

Après quelques heures, la brume se dissipe, et nous voilà dans le pack. Il s'agit de plaques de glace, de toute les tailles, très proches les unes des autres. Le but du jeu ? Slalomer entre ces plaques lorsque cela est possible, sinon, et bien... Passer dessus, tout simplement.

ça passe, ou ça casse...

Non non, on ne va pas faire le Titanic

Vue du pack

Nous avons pu admirer la faune locale. Nous avons eu la chance d'apercevoir des manchots Adélie, phoques de Wedell, oiseaux et baleines.

L'animal le plus zen de la planète

 

C'est enfin sous un soleil radieux que nous arrivons dans la polynie. Grande étendue d'eau, calme, qui se situe entre le pack et la banquise. Notre allure s'accélère afin de se rapprocher de DDU. 

 

Mer absolument calme

Un lac

C'est en début de soirée, que nous nous "garons" sur la banquise. DDU n'est plus qu'à 9km. Un saut de puce, mais il faudra attendre le lendemain matin.

En attendant, un hélicoptère de la SAF est passée.

La banquise

Manchot Adélie prêt de l'Astrolabe

Appareillage

C'est le dimanche 7 janvier que nous avons appareillé pour l'Antarctique, cap au sud.

Le temps était agréable.

On se décolle du quai

Mer calme...

Le pilote quitte le bord

Hobart derrière nous, DDU devant

Nous eu droit à bord à une présentation de la combinaison de survie, ainsi qu'à un exercice d’évacuation.

L’accueil à bord a été très chaleureux. merci à tout l'équipage.

Mon beau bateau

Et voici le bateau qui va nous amener à bon port.

Il s'agit de l'Astrolabe, numéro de coque P800, car bateau armée par la Marine Nationale, et de ce fait, bâtiment de guerre.

Ce qui le caractérise des autres ? Et bien, ça saute aux yeux. Il est rouge.

Il s'agit d'un brise glace et d'un cargo. Il effectue durant l'été australe (octobre à mars) le ravitaillement de la base de DDU. Il lui faut 5 à 6 jours de traversée. Cette année, 5 rotations sont prévues (R0 à R4). Durant l'été, il retourne à sa base navale à La Réunion et reprend son rôle de patrouilleur.

Le voilà, la coque rouge tant attendue !

Grand luxe !

Le poste passager

L'arrière vue du pont d'envol

Arrivée à Hobart

 05/01/18

Après quelques heures de vols et d'escales... Presque 36h, nous voilà arrivés à Hobart sur l'île de Tasmanie.

L'appareillage est prévu pour le lendemain. Mais une panne nous fera décalé le départ au dimanche.

En attendant, nous avons un peu profité de la ville et de la température.

Je vous laisse apprécier les photos.

Départ !

Ça y est. Le 3 janvier, c'est enfin le grand départ. Après deux reports, ce coup-ci, c'est pour de bon.

Arrivée à Roissy la veille.

Première étape du voyage, 12h de vol jusqu'à Hong Kong. Suivie de 12h, d'escale.

C'est donc à minuit heure de Paris que nous sommes arrivés.

Arrivée au petit matin